Il parait que l'ampleur des déchets que produit une collectivité peut être un bon indicateur de son évolution ou non vers une société dite de consommation !
La société guinéenne serait donc en train de glisser vers ce modèle, en tout cas si l'on en juge par l'accroissement des déchets qu'elle produit et disperse à tout-va.
Mais est-ce un accroissement ou le fait que collectivement comme individuellement, la sensibilité et la sensibilisation au problème est en perdition ?
Le constat en tout état de cause est alarmant. En quelques années, les décharges à ciel ouvert, les amoncellements de détritus se sont "développés".
Même dans des zones rurales du Fouta Djalon, peu densément peuplées, on observe le même phénomène.
La nature n'avait pas vraiment besoin de cela. Déjà mise à rude épreuve par l'usage quelque peu anarchique de ses ressources, la dispersion des sacs plastiques, "pochons" et autres déchets de toute sorte, ... ne fait qu'altérer un peu plus son état !
Il faut réagir !! Réagissons ! Réagissez ! Aujourd'hui ! Demain ce sera trop tard !
La Nature est un bien collectif qu'il faut préserver tous ensemble.
Toute initiative allant dans le sens de la préservation de ce bien commun, doit être soutenue. Chacun peut faire quelque chose à son niveau.
Des intiatives, comme celle de l'association Aldet à Dalaba sur l'assainissement, méritent d'être mises en avant et démultipliées partout !
Pour le Fouta, pour que tous et chacun puissent être fiers d'assurer la préservation de cette magnifique région, mobilisons nous !