Enfants, enfants, enfants ! A chaque arrivée dans un village, peu importe l'heure, les enfants sont bien souvent les premiers à venir au devant de vous. Parfois de loin, car ils n'osent pas toujours s'approcher quand ils voient un "porto". Mais ils sont toujours présents, s'amusant des peurs des uns, des témérités des autres, dans un mélange d'éclats de rire et de cris. Joyeux brouhaha ! Ce soir là dans notre campement de Maci, les enfants se sont joints aux adultes pour veiller autour du feu. Ici pas d'électricité, un feu de bois suffit à créer une ambiance pour une veillée sortant de l'ordinaire pour les enfants qui sont très heureux de pouvoir veiller un peu plus que d'habitude. Une petite se fait d'ailleurs remarquer du haut de ses 6 ans : sa grand-mère est venue la chercher pour aller dormir, mais elle fait tout pour rester un peu plus en faisant beaucoup rire ses ainés. Elle semble bien contente d'être là et de pouvoir faire tourner en bourrique sa grand-mère ! Cette dernière stoïque patiente un bon moment avant que la petite vaincue par la fatigue accepte de la suivre. Demain il faut aller à l'école ! Le lendemain, au petit matin, revoici nos enfants de la veille, en route pour l'école, dans leurs uniformes. Ils passent à côté de notre tente et nous saluent gaiement. Leur école n'est pas très loin sur la colline, à peine 15, 20 min à pied. Un bon entrainement pour le jour où ils devront aller au collège qui est beaucoup plus loin : plus d'une heure de marche ! A peine le temps de prendre notre petit déj', de faire disparaitre notre campement, les enfants sont de retour ! Et oui, un jour de plus sans école. Le maître ne s'est pas présenté, enfin c'est ce que disent les enfants. Pas moyen de vérifier rapidement ! Ordinaire de la vie en brousse !
Enfants du Fouta Djalon
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