Le plus souvent si l'on me demande quelle est la meilleure période pour visiter le Fouta Djalon, je réponds sans hésiter de fin Novembre à Janvier, après les dernières grosses pluies et avant la grosse chaleur.
Cela ne veut pas dire pour autant que le Fouta Djalon ne peut se découvrir que durant cette période.
Ce serait négliger le fait que chaque saison à ses spécificités avec ses contraintes certes mais aussi ses opportunités de vivre autrement le Fouta.
Aussi quand Thomiel P. m'a fait part depuis le Sénégal, de son souhait de découvrir la région durant la dernière quinzaine de Juillet (il n'avait pas le choix des dates), voilà ce que je lui ai répondu :
"L'avantage de la saison des pluies, c'est que quand il ne pleut pas, les paysages sont magnifiques, les cascades reprennent de l'ampleur, la lumière est aussi très différente de celle de la saison sèche.
L'inconvénient, c'est que parfois (c'est surtout vrai en Août/Septembre), il peut pleuvoir beaucoup avec une fraicheur parfois surprenante et que certaines pistes et routes sont plus délicates."
Au final comme l'atteste les photos de son séjour, je n'étais pas très loin, dans ma réponse, de la réalité qu'il a rencontré sur place.
Photos par Thomiel P.
Une atmosphère très humide, de la fraîcheur (un pull n'est pas de trop pour s'en prémunir les jours pluvieux et la nuit) , de l'eau en abondance dans les cascades, une lumière incroyable quand les nuages se dispersent, des paysages hyper verdoyants, un bleu du ciel exceptionnel.
Quand aux pistes, évidemment, elles ont tenu toutes leurs promesses : chaotiques, glissantes, éprouvantes. Mention "plus plus" à la piste entre Ségou (Sénégal) et Mali (Guinée) qui en saison sèche n'est déjà pas simple, alors en saison des pluies...
En conclusion, comme me l'écrivait Thomiel lui-même à son retour, ce séjour ne fut "pas très reposant mais magnifique somme toute".
Photos par Thomiel P.
Mention spéciale à Papa, guide de Fouta Trekking qui a accompagné Thomiel dans son exploration de la région.