Et là au beau milieu de la brousse, enfin un bruit sourd mais doux à nos oreilles !
Nous marchons depuis plusieurs heures sous un soleil de plomb. Peu d'ombre sur la piste. La chaleur est d'autant plus intense quand nous traversons un "bowal". Peu ou pas de bruit, la brousse est très silencieuse au beau milieu de la journée, accablée par la chaleur supérieure à 35°. Seuls quelques vautours apparaissent de temps en temps dans le ciel !?!
Nous sommes parvenus au dessus d'une vallée qui s'étend quelques dizaines de mètres sous nos pieds.
Nous devinons sur notre gauche le haut d'une cascade, largement dissimulée par une végétation très dense, qui tranche avec la zone quelque peu ensoleillée que nous venons de traverser.
Reste à voir comment descendre pour atteindre la rivière ! Nous trouvons un petit sentier, très petit, qui semble pouvoir nous mener en bas. Mais bien vite nous découvrons que la végétation a repris ses droits et englouti le chemin. Heureusement équipé d'un .... sécateur nous nous ouvrons un passage et descendons quasiment en ligne droite vers la forêt galerie qui dissimule la cascade. Après une descente quasi verticale, nous nous retrouvons au bord de l'eau : enfin un peu de fraîcheur ! Pour continuer, nous devons traverser la rivière : l'eau est vraiment très fraîche.
Quelques mètres plus loin, ouahou !!! Nous sommes au pied de la chute qui dégringole sur une trentaine de mètres avec à son pied un bassin d'eau claire et une petite plage de galets. Tout autour de magnifiques arbres parfois agrippés à la falaise ! Juste récompense d'une journée de marche dans les profondeurs du Fouta Djalon !
( le mot poular du jour : BOWAL qui signifie ?)
La chute de Lahbi
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